La violence politique, un héritage toujours présent en Amérique.
La violence politique est ancrée dans l’histoire américaine. Les États-Unis ne peuvent prétendre à l’innocence, car leur passé est façonné par la violence, qui continue de définir leur présent. En effet, le pays a été fondé sur le génocide des Autochtones, l’esclavage des Africains et des rébellions ouvertes contre des puissances impérialistes pour protéger les plus riches. Ce qui fait que la violence, en Amérique, est toujours intrinsèquement politique, rendant visible un lien entre les actes de violence à l’intérieur et ceux perpétrés à l’étranger. Récemment, la situation s’est intensifiée, avec des événements comme le bombardement des sites nucléaires en Iran, mettant en lumière la nature impérialiste et raciste de la violence américaine, toujours cultivée par des figures politiques comme l’ancien président Trump.
Des fusillades aux manifestations, la violence est banalisée.
Le cycle de nouvelles aux États-Unis ne fait que confirmer cette réalité. En juin dernier, plusieurs fusillades et meurtres spectaculaires ont été signalés, mais cela ne fait que faire partie de la norme. Entre le tir tragique du vigilante Vance Boelter, qui a tué la représentante Melissa Hortman, et d’autres événements tout aussi tragiques, la violence liée à la politique semble omniprésente. Les récents événements à Salt Lake City ou l’assassinat présumé d’un acteur lors des manifestations montrent la gravité de la situation. Ainsi, l’Amérique, par sa culture et ses politiques, semble favoriser une forme lâche de légitimisation de cette violence, presque comme une adaptation à un héritage continu de chaos.
Des déclarations politiques qui masquent une réalité inévitable.
La réponse des dirigeants américians face à cette violence est souvent marquée par des platitudes creuses, révélant une déconnexion de leur réalité violente. De Tim Walz, le gouverneur du Minnesota, qui s’est exprimé après les fusillades avec des déclarations banales, aux commentaires de certains élus, rien ne semble réellement changer. Leur discours néglige le fait que la violence est un phénomène profondément ancré dans la culture américaine. Les exemples de gouvernements qui semblent inciter à la violence politique, y compris les commentaires de Trump, laissent penser que quelque chose de plus insidieux est à l’œuvre. Au cours de l’histoire, tous les présidents américains, du XIXe siècle à nos jours, ont subi ou ont été au centre d’une violence politique qui ne cesse de croître, et cela pourrait bien continuer si rien ne change dans l’approche du pays à la question de la violence.