Critiques sur la demande de coupes budgétaires de la Maison Blanche
La Maison Blanche a fait face à des critiques concernant sa demande de coupes dans les dépenses, une proposition qui suscite des questions parmi certains républicains au Sénat. Mercredi, Russell Vought, directeur du Bureau de gestion et du budget, a défendu la nécessité de mettre en œuvre des coupes significatives. Celles-ci visent environ 9,4 milliards de dollars de dépenses gouvernementales précédemment approuvées et ont déjà été adoptées par la Chambre des représentants plus tôt ce mois-ci. Ce projet de loi, connu sous le nom de “rescissions”, est décrit par Vought comme étant “élaboré avec soin, avec les contributions du Congrès”, destiné à éliminer des financements que le peuple américain considérerait comme inacceptables.
Inquiétudes sur les coupes affectant des programmes vitaux
Le Sénat a mis en lumière plusieurs préoccupations concernant certains programmes ciblés pour des coupes, notamment PEPFAR, une initiative importante contre le VIH/SIDA, dont le financement a sauvé de nombreuses vies depuis sa création. La sénatrice républicaine Susan Collins a souligné que PEPFAR demeure une priorité bipartisane. Elle a averti que couper les fonds consacrés à la prévention de la transmission des maladies serait “extrêmement mal avisé et à court terme”. De plus, des inquiétudes ont été soulevées quant à l’impact potentiel sur la diffusion de services publics, en particulier dans les zones rurales qui dépendent de ces programmes pour des communications essentielles.
Débat sur l’impact des coupes sur l’influence américaine
Vought a tenté de rassurer le Sénat en affirmant que les coupes ne toucheraient pas les programmes vitaux. Il a mentionné que de nombreux programmes d’aide étrangère utilisent des titres bienveillants pour masquer des activités qui ne correspondent pas aux intérêts des États-Unis. Les préoccupations concernant le financement des stations de radio publiques rurales ont également été soulevées, car certaines d’entre elles fournissent des informations critiques à leurs communautés. Toujours dans cette écoute, le sénateur Mitch McConnell a évoqué l’importance de maintenir le “soft power” américain à l’étranger, arguant que de mauvaises décisions aboutissent à des vides que des adversaires peuvent exploiter.