Adams mise sur son expérience face à Mamdani.
Eric Adams, le maire en poste de New York, se prépare à sa réélection contre Zohran Mamdani, un nouveau visage montante du Parti démocrate. À la suite de la performance de Mamdani lors de la primaire démocrate, Adams cherche à le dépeindre comme un politicien idéaliste, sans expérience, qui promet des projets irréalistes. Il a clairement déclaré: « Cette ville ne se contente pas de la socialisme » et souhaite mettre en avant son expérience, en se positionnant comme un véritable leader de classe ouvrière, concentré sur la sécurité publique et la reprise économique.
Politique et tensions au sein de la campagne.
Pour attirer les électeurs, Adams se pose comme un candidat travailleur, rappelant que son administration a réussi à diminuer la criminalité et à augmenter l’emploi. Cependant, son passé avec l’administration Trump et l’abandon des accusations de corruption à son encontre soulèvent des questions. Le maire doit maintenant atteindre les électeurs que Mamdani vise, des modérés aux communautés noires et latino qui ont historiquement soutenu son mandat, mais une certaine nostalgie pour Cuomo pourrait jouer contre lui.
Mamdani capitalise sur la frustration des électeurs.
Mamdani, quant à lui, utilise une approche différente et accuse Adams de détourner l’attention sur ses échecs en matière d’inflation des loyers et des coûts des services publics. Il a rire de la situation actuelle d’Adams, tout en rappelant aux électeurs de se concentrer sur la question de l’accessibilité au logement. De plus, l’approche de Mamdani, qui utilise les médias sociaux pour engager un jeune électorat, le distingue clairement d’Adams, dont les tentatives sur ces plateformes ont été vues comme maladroites et risibles.
Les défis d’Adams face à la montée de Mamdani.
Adams, confronté à un taux d’approbation de 20 %, doit redoubler d’efforts pour regagner la confiance des New-yorkais. Bien qu’il bénéficie de la reconnaissance de son nom et d’un soutien médiatique inégalé, les accusations de collusion avec Trump et les critiques croissantes de ses anciens alliés compliquent la réalité politique. En conclusion, la lutte n’est pas seulement pour des voix, mais pour le cœur et l’esprit d’une ville à la croisée des chemins.